•  

    J'errais dans le camp, au milieu des cadavres et d'excités assoiffés de sang qui s'en donnaient à coeur joie.

    Des cris de femmes, m'attirèrent dans un tipi.Deux hommes s'apprêtaient à assouvir leur pire instinct.
    Peu leur importaient l'age de leurs victimes, jeunes ou vieilles, ils s'en foutaient.
    Mon tire imprécis, toucha l'une des indiennes.je finis par abattre les deux salauds ,mes "frères" d'armes.

    « Cette nuit coule un ruisseau teinté de rouge.Le silence m'enveloppe et m'étouffe»

    Les tuniques bleues remportèrent la victoire,contre un ennemi sans défense.
    Au petit matin , les hommes de la tribu rentrèrent, après plusieurs lunes, de la chasse.
    Le chef resta digne dans sa douleur.contrairement aux hommes qui pleuraient leurs femmes, leurs enfants,leurs anciens.
    Il y eu très peu de survivants de l'attaque commanditait par le cap Johnson.

    Et moi ? Le témoignage des femmes me sauva in extrémis,d'une mort certaine.

    Je faisais dorénavant partie des leurs. Prisonnier et à la fois libre.
    Par la suite,on m'offrit comme compagne , une des plus belles femmes du camp.Et j'appris à vivre selon leurs coutumes.Elle donna naissance à deux garçons.

    Les batailles suivantes décimèrent le reste de mes "frères". On se retrouva parqué dans des réserves à manger de la de viande avariée.On nous traitait comme du bétail, même bien pire.
    Nous étions une tribu agonisante.
    L'Homme blanc nous avait volé nos terres, nos croyances et nous avait trahi.
    La tribu sera bientôt décimée par les maladies et la malnutrition.Certains devenaient fous,d'autres rêvaient de guerres qu'ils ne feront jamais.

    « Les nuits je pleure,une patrie qui m'a oublié, une autre qu'on assassine »

    Antoine le 31 Janvier 2009

    Google Bookmarks

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires