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    «  Si toute vie va inévitablement vers sa fin, nous devons durant la notre, la colorier avec nos couleurs d'amour et d'espoir. » Marc Chagall.

     

    Cycle : les brèves histoires de l’inconscience

    Être spectateur, c'est pouvoir décider du meilleur chemin à suivre. C'est être capable de prendre, au bon moment, les décisions qui s'imposent. C'est d'être susceptible de monter sur les plus hautes marches des gradins et regarder le monde autrement.

    Un enfant qui s'ennuyait dans son décor en acrylique, fit un vœu qui comme par magie se réalisa.
    Il voulait être un enfant de chair et de sang. Le monde imaginaire lui semblait ennuyeux, tandis que le monde réel le fascinait.

    Et voila qu'en un clin d’œil, la métamorphose se réalisa.
    D'un superbe bond, il délaissa sa balançoire. Tout lui sembla si merveilleux.
    Il prit une grande bouffée d'air pur, puis, regarda ses membres bouger les uns après les autres. Une scène incroyable et surnaturelle prenait naissance en ce lieu.
    Il franchit les portes du musée, excité par le nouveau chemin que prendrait son cœur.
    Il était enfin libre.

    Il rêvait depuis si longtemps de voyages merveilleux, de nouvelles rencontres, d'un monde idéal où la perfection et l'élégance s'exprimaient en main de maître.
    Malheureusement, seuls des pinceaux pouvaient peindre cela.

    « Qui blâme la peinture blâme la nature.  » Léonard de Vinci

    Un enfant, pièce principale d'un tableau abstrait, possédait l’âme et l'esprit du peintre. Entourait de nature morte, son créateur lui avait insufflé la vie dans une autre dimension. 

    Un tableau, n'est pas qu'un simple ouvrage. Il est le représentant d'une époque, sa mémoire mais aussi la synthèse du fantastique et de la splendeur. Quelque soit les couleurs, leurs intensités, qu'il brille de bonheur ou bien que l'émotion dégagée nous fasse sombrer dans la tristesse, il peut être d'une grande beauté. 

    Un enfant, que l'on venait contempler de tous les coins du monde, devenait spectateur. Ayant connu brièvement la vie en dehors de son cadre, il pouvait dorénavant prendre le recul nécessaire pour analyser, philosopher avec amusement sur les turpitudes, et les tracas de l'humanité.
    Sa place se trouvait ici. Rien n'était dû au hasard.  

    La vie d'un Homme est ce qu'elle est.
    Si il regarde le tableau de trop prés, comment peut il en découvrir toute la beauté. Mais si il s'éloigne un peu et contemple à distance la qualité de l'ouvrage, il portera un regard nouveau sur l’œuvre du Créateur.

    «  Le réel n'est rien d'autre que ce que je vous montre. » Peter Klasen.

    Un enfant qui vivait dans un monde artificiel rêvait d'arc en ciel et d'intrusion dans un monde imaginaire où les lions et les lièvres se disputeraient une fleur.
    Un doux rêveur pensaient ses parents qui le regardaient se balancer, se balancer...

    Antoine (Lundi 15 septembre 2008)

     

    Dans le Cycle : les brèves histoires de l’inconscience vous pourriez aussi lire : C'est d'ici que je vous écris (Amour et Désespoir) 1/5

       

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