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    La crise financière... pour combien de temps ?

    Chapitre 3

     En ce début de mois (février 2009), alors que la crise économique s'installe confortablement, durablement, des centaines de salariés se mettent en grève pour protester contre l'embauche de travailleurs étrangers.
    Un sujet délicat, à traiter avec d'infinies précautions.
    Je laisse la place à Jim pour vous en parler....

    Jim est abasourdi par les dernières nouvelles venues d' Angleterre. En lisant les dépêches, une information lui saute aux yeux : des centaines de salariés britanniques seraient en grève pour protester contre l'embauche de salariés étrangers.
    Le mouvement semblerait s'étendre à d'autres secteurs industriels.
    Les protestataires utiliseraient internet pour accentuer la pression sur le gouvernement.

    Jim s'inquiète devant cet état de fait. L'histoire se répéterait elle ?
    En 1929, le krach boursier asphyxia l'économie du monde. Suite à sa défaite lors de la première guerre mondiale, les genoux à terre, l'Allemagne moribonde se mourrait... et c'est à ce moment là que les premiers sursauts nationalistes s'immiscèrent dans l'esprit de la population. On en connaît malheureusement l'issue dramatique.

    Aujourd'hui, à cette heure précise, nous sommes bien loin de cette horrible page de l'Histoire mais pour autant, il faut prendre très au sérieux ce genre de " mouvement d'humeur ".

    Les gouvernements occidentaux doivent réagir très vite, mais pas comme on pourrait le penser, les entreprises utilisent la main d'oeuvre étrangère pour faire une pression inadmissible sur les salariés en leur demandant plus de productivité, l'abandon d'avantages acquis durement, et surtout des salaires de misère.

    Tous les salariés doivent être traités équitablement, qu'ils soient étrangers ou non afin que chacun travaille dans de bonnes conditions avec des salaires décents.

    Entre une montée possible du nationalisme et l'exploitation des salariés, d'abord étrangers puis locaux, les politiques et les patrons doivent se montrer responsables.

    Les hommes politiques, les financiers, les dirigeants d'entreprises doivent gérer la crise dans l'intérêt de tous et pas seulement pour le leur. Mais sur ce dernier point, Jim est très sceptique.

    Antoine le 3 février 2009

     

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