• Il y a deux périodes plus propices à ce que je dépense mon argent dans les jeux de hasard ; Noël avec l'espoir d'un miracle venu du ciel et l'été... de tous les dangers.

     

    Le Père Noël ne m'a jamais réellement souri. Pourtant, j'ai toujours adoré, avec émotion, la fête qui est célébrée en son honneur. Le gros monsieur à barbe blanche n'a vraiment pas de coeur.

     

    Quant à l'été, à peine que je commence à apprécier mes vacances qu'il faut déjà les quitter. Ça me brise à chaque fois le coeur. Notre histoire d'amour ne dure que trois semaines.

     

    Au début du cycle infernal, on commence à peine la vie adulte et tous les espoirs sont permis. Gagner une grosse somme d'argent peut vous ouvrir les yeux mais surtout les espaces à explorer. Ceux que notre mère Terre possède en son sein.

    Et puis, au fur et à mesure, les envies, les besoins changent. Tout peut y passer, bien que parfois l'espoir du gain est en total contradiction avec les souhaits à réaliser.

     

    Peu importe les vingt étés passés car cette année en particulier, j'ai vraiment aucune envie de reprendre le boulot.


    La machine devait remplacée l'Homme, ce qui est parfois irréalisable pour différentes raisons, alors, l'Homme est devenu une machine que l'on ne répare plus. Dés les premiers dysfonctionnements, qu'il soit physique ou psychique, le patron n'a plus qu'un désir : la jeter.

    L'Homme-machine est exploité au-delà de ses possibilités, sans que cela ne dérange les acteurs médicaux qui sont sensés le protéger.

    Pendant ce temps, les syndicats ne tiennent plus leur rôle en devenant les plus pochent collaborateurs du gouvernement et des partons.


    Il y a la crise, avec ses vérités et ses mensonges. Bien entendu, ces derniers seront mis en avant car il faut que le peuple croit, ait peur, tremble devant un avenir incertain... et la ferme tel un petit animal de basse-cour...


    Malgré les apparences, les bla-bla-bla de rigueur, - surtout en ces temps de rigueur - tout n'est d'hypocrisie.

     

    La acteurs de la bourse, et la baisse continue des actions, auront donné une leçon magistrale aux syndicats (leurs têtes pensantes) car eux, quand ils veulent, ils obtiennent.

    Sauf que, les syndicats sont devenus moralisateurs, mais plus mobilisateurs. Ils ont vendu leur âme aux politiques... mais les âmes, c'est nous, pauvres salariés.

     

    Gagner au loto ou une autre connerie de ce genre m'apporterait quoi de plus ? Pour vivre je n'ai pas besoin d'autant d'argent.

     

    Vingt étés sont passés depuis, et si cela venait à m'arriver, je taxerai... la place aux père Noël. Je viderai le poches des financiers, car j'ai appris en silence les armes des marchés. Je ferai don aux syndicats des mes coups de colère et leur remonterai les brettelles à défaut de remonter dans mon estime.

     

    Il ne me faudrait qu'un petit pourcentage pour vivre, le reste serait partagé avec des anonymes.

     

    Vains étés sont passés. Je constate tristement que je n'ai plus vingt ans et que la plupart de mes rêves, sont enfouis dans les entrailles... de l'enfer.

     

    JS

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