• La crise financière pour combien de temps ?


    CHAPITRE 9


    Certains l'ont rêvé, les banques l'ont fait : le capitalisme est agonisant.
    Ne croyez pas pour autant que nous entrons dans une ère plus juste et de partage.
    Nous n'en sommes pas encore là.
    Pour cela, il faudrait déjà que le citoyen le souhaite.Si ses lèvres dessinent ces mots, et ses cordes vocales les jouent, sa pensée, humaine par excellence, lui dicte : moi d'abord.
    Ses pas oublient même lorsque l'occasion se présente, de l'emmener jusqu'au bureau de vote afin de changer le cours des choses.
    La une des journaux financiers titrent en lettre rouges " Le capitalisme est mort, vive... ", tout comme le peuple scandait " le roi est mort...vive le roi".
    Le capitalisme qui se meurt, avait de toute façon une épée de Damoclès au dessus de la tête. Celui qui va prendre sa place n'attendait que le jour de la délivrance, celui de sa naissance.
    Dans le jeu du je t'aime moi non plus, les baisers sont empoisonnés, les accolades étouffantes et les tapes dans le dos n'interviennent qu'au bord du précipice.
    Et pourtant les " morts " (les argentiers) seront peu nombreuses...

    Les chiens aboient, la caravane passe: money is money...

    Telle une meute de loups, certains auront la queue entre les jambes et se prosterneront devant le dominant.
    Une différence toute de même entre le loup et l'Homme, le loup serait "plus humain" et l'Homme posséderait un instinct plus sauvage.
    J'imagine que les pions se sont mis en place sur l'échiquier financier.
    A la recherche du "diamant vert ", l'Indiana Jones de la finance explore les différentes rivières qui se sont taries.
    Tandis que la misère progresse, il est à l'abri des soubresauts qu'à connu la bourse ces derniers mois.
    Après nous avoir raconter des "vannes", il sait pertinemment que l'argent continuera de couler à flot.

    Retour en 2008
    Les marchés basculent dans le chaos sans que personne ne lève le petit doigt.
    Pourtant, des signes provenant des États-Unis l'annonçaient.
    Alors pourquoi cet immobilisme ?
    Parce que ceux qui en profitaient le plus auraient dû reconnaître leur implication, leurs erreurs... Cela n' était pas envisageable.

    Aujourd'hui nos yeux sont tournés vers les États-Unis et son nouveau président porteur d'un grand espoir.
    Après les promesses et les beaux discours, tout comme sœur Anne, je ne vois toujours rien venir.
    Les banques bien qu'elles ne soient pas encore tirées d'affaire, s'empressent de rembourser leurs prêts . Une des conditions pour qu'elles puissent de nouveau spéculer.
    Chasser le naturel, il revient au galop...

    JS

    (23 juillet 2009 : le monde étrange de Jim Carlson)

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