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Un dose d'humour,un manque d'amour,un brin de lassitude...
Regarde en arrière. Que vois tu ? Mince alors, c'est le grand vide...(17/06/2011 18:25)
-(Janette) vous aviez la possibilité entre sauter l'obstacle ou le contourner. Qu'avez vous fait ?
-(Jan) j'ai tout simplement changé de chemin.
-(Janette) c'est pas du jeu !
-(Jan) qui a bien pu décréter que cela était un jeu ? On ne m'avait pas présenté la chose de cette façon.
-(Janette) que voulez vous que je vous dise. Vous avez simplement manqué de courage.
-(Jan) je ne pense pas. Tout est fait de manière si subtile que l'on ne s'en rend même pas compte...
-(Janette) vous vous levez un petit matin et vous vous apercevez que vous avez complètement changé... idéologiquement parlant ?
-(Jan) non, c'est plutôt la manière de réagir devant les injustices qui n'est plus la même car vous faites partie intégrante des injustices. Malgré que l'on essaie de se convaincre du contraire.
-(Janette) ce sujet m'ennuie un peu Jan, à moins que vous souhaitez que je m'en aille !
-(Jan) je vous l'aurais dit franchement. Sans aucun rapport, on reparle d'une deuxième journée de solidarité pour financer les dépendances des personnes âgées.
-(Janette) vous voyez, vous parliez d'injustice. Enfin un gouvernement qui a le courage d'imposer aux salariés de travailler gratis pour ses anciens...
-(Jan) une fois l'émotion passée, on a su très rapidement que la plupart des personnes décédées pendant la canicule de 2003, seraient mortes de toute façon quelques jours ou mois plus tard... canicule ou pas.
-(Janette) qui vous l'a dit ?
-(Jan) des médecins qui se sont penchés sur le sujet. Ces personnes étaient fragiles, voir malades.
J'avais très peu apprécié cette façon de faire passer les français pour des êtres sans coeur, abandonnant leurs anciens vers une mort certaine.
-(Janette) ce qui arrive souvent !
-(Jan) dans certains cas. N'est-ce pas notre société qui nous rend égoïste, envieux et qui nous pousse à toujours aller plus loin... jusqu'à l'épuisement !
-(Janette) vous mélangez tout Jan. Il fallait faire quelque chose, et ils l'ont fait. C'est bien mieux ainsi...
-(Jan) pour le gouvernement de l'époque, les salariés profitaient de trop de jours fériés. La canicule est passée par là et elle aura servi de prétexte. D'autant plus que les caisses étaient vides donc, il fallait trouver la bonne excuse pour nous faire banquet. On s'est mis à table sans broncher.
Un deuxième jour serait une pure escroquerie et je prends le pari que Nicolas Sarkozy dira non. Son coeur financier aurait bien dit oui, mais il faut soigner son image à quelques mois des élections présidentielles.
-(Janette) et si il acceptait l'idée d'une deuxième journée de solidarité ?
-(Jan) dans ce cas, on en reparlera... mais dés lors, on peut déjà envisager une troisième, puis une quatrième journée de solidarité...
Vous voyez Janette il y a un autre sujet qui me met en colère. J'apprends à l'instant que le gouvernement vient de donner son accord pour l'utilisation d'un pesticide redoutable pour les abeilles
-(Janette) alors c'est qu'il est sans danger !
-(Jan) vous me désespérez Janette. Arrêtez de leurs faire confiance les yeux fermés. On va décimer toutes les abeilles, et pourquoi ? du moins pour qui ? pour faire plaisir à une de ces multinationales qui vendent du poison.
-(Janette) je crois que vous avez besoin d'un gros câlin, mon nounours adoré...
-(Jan) oui, je suis un amateur de miel mais cela dépasse cette simple considération. Je trouve cette décision inadmissible. J'attends la réaction des apiculteurs et j'espère qu'elle viendra... En attendant, j'achèterai exclusivement du miel bio. Pour qu'il soit moins cher, je prendrai celui provenant de roumanie ou d'espagne.
-(Janette) ce qui fera plaisir à vos amis apiculteurs français !
-(Jan) peut être que je réviserais mon jugement mais pour l'instant...
-(Janette) pour l'instant, vos propos ne tiennent pas la route.
-(Jan) ok ! Je peux aussi vous parler d'une sortie de route qui concerne les farines animales. Faire manger à des ruminants les cadavres de leurs frères ruminants, c'est complètement dingue. On a bien vite oublié le scandale de la vache folle. De peur de contaminer la terre entière, on aura envoyé des millions de pauvres bêtes à l'abattoir... sans aucun état d'âme.
-(Janette) on va nourrir les cochons, les poissons... pas les vaches !
-(Jan) ça vous fait pas flipper ?
-(Janette) si un peu quand même. Et puis vous savez Jan, je défends la cause animale...
-(Jan) et bien je finirais sur un petit sourire. Du coté des hauteurs de Bourgoin-Jallieu, des chasseurs ont été autorisés à chasser les daims... avec des arcs et des flèches.
-(Janette) c'est horrible !!!
-(Jan) aucun daim ne pourra éviter les obstacles, ni changer de chemin. Leur sort est scellé, dans la plus grande cruauté. Certains diront que c'est normal, qu'ils étaient trop nombreux, que cela posé problème... sans évidemment parler de leur lente agonie.
-(Janette) vous m'aviez promis un petit sourire !
-(Jan) je ne mens jamais Janette. Je ne parlais pas du votre, ni du mien, plutôt celui du chasseur...
Il y avait les policiers en très grand nombre qui les contrôlaient.
Il y avait les marginaux dont le taux d'alcoolémie atteignait le summum de la connerie.
Il y avait les riverains, les commerçants qui excédaient, avaient saisi leur téléphone.
Il y avait aussi les chiens dont un en particulier... Malgré les uniformes, les mouvements d'humeur des uns et des autres, il continuait à dormir...
Avait-il bu lui aussi ou bien avait-il ingurgité des somnifères ?
Il y avait ceux qui défendaient les marginaux, ceux qui prenaient cause pour les chiens et il y avait eux, qui par amour... les (chiens) maltraitaient.
-(Janette) l'amour est-il toujours aussi cruel ?
-(Jan) non pas toujours, mais survient le jour où il vous taillade le coeur...
-(Janette) et ça fait mal.
-(Jan) un peu, beaucoup, mais rarement jusqu'à la folie, quoi que, il faut être fou pour aimer...
-(Janette) pourtant c'est si beau !
-(Jan) l'arc en ciel naît de la lumière du soleil et des larmes des nuages. Ils annoncent la couleur...
Aimer c'est aussi accepter la tristesse qui en découlera un jour, les pleurs qui feront gonfler les yeux et couler votre rimmel.
Vous voulez un mouchoir ?
-(Janette) non ça va aller. On s'habitue à tout...
-(Jan) c'est que l'on dit...
Permettez moi de vous parler de Silvio Berlusconi. Doit-on se réjouir de sa défaite ?
-(Janette) certainement, les italiens ont bien eu raison de tout rejeter. Pour qui il se prend celui là !
-(Jan) j'aurai fait de même. Vous savez Janette, Berlusconi me fait penser un peu, beaucoup à Nicolas Sarkosy.
-(Janette) vous êtes fous !
-(Jan) je leurs trouve des points communs.
-(Janette) vous ne l'aimez pas, ça se sent !
-(Jan) je ne le déteste pas plus que je l'aime. Je trouve la politique qu'il mène désastreuse pour la France, enfin pour une certaine catégorie de français. Vous n'en faites pas partie...
-(Janette) voila que vous vous en prenez à moi !
-(Jan) vous êtes du bon coté tant mieux pour vous mais cela ne doit pas vous empêcher d'ouvrir les yeux, de voir ce qui vous entoure...
-(Janette) vous voulez une pièce ?
-(Jan) c'est vexant, voir humiliant... mais cela ne m'atteint pas.
-(Janette) mais oui, blanche colombe...
-(Jan) n'empêche, Jacques Chirac votera François Hollande.
-(Janette) votre chouchou...
-(Jan) je dirai plutôt le moins pire de tous.
-(Janette) vous pensez qu'il le fera ?
-(Jan) aucune idée. Cette phrase, aussi anodine soit-elle, fout une de ces zizanies...
-(Janette) anodine ?!? elle a beaucoup plus de sens que ce que vous pouvez penser.
-(Jan) en clair il n'aime pas Nicolas Sarkozy ?
-(Janette) heu, non... heu, ben... c'est de l'humour quoi !
-(Jan) un humour qui vous fait rire jaune.
-(Janette) non ça me fait pas rire du tout. Surtout venant d'un aussi grand homme...
-(Jan) perso, cette phrase ne m'a pas fait sourire, tout juste elle m'a interpellé. Par contre, les réactions qui auront suivi... lamentables. Je ne citerai pas de nom mais certains ne seront pas allés de main morte dans l'absurdité...
-(Janette) à gauche ?
-(Jan) à droite Janette. Je suis persuadé que rien ne vous aura choqué.
-(Janette) non, rien.
-(Jan) je men doutais, je le redoutais...
-(Janette) vous ne voudriez pas que je vote Hollande, quand même !
-(Jan) votez pour le pape si cela vous chante. Chacun choisira le moment venu. Je ne m'attends à aucun miracle...
-(Janette) je vous ai connu beaucoup plus, comment dirais-je... j'ai l'impression que votre bonne humeur, vos rêves, vos espoirs vous ont abandonné. Je me trompe ?
-(Jan) chacun à ses nuages, ses arcs en ciel. Vous savez Janette, j'ai cru qu'un jour nous pourrions changer le cours des choses. Rien n'aura changé si ce n'est le cours de ma vie...
JS (14/06/2011 18:43)
« Tout se précise,tous se méprisent : Sommes nous sous l'emprise ?Nous étions au chevet de son lit : la France est malade.... »
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