• Le bon roi Dagobert a mis sa culotte à l'envers...

     

    Cycle : Quand l'actualité m'inspire

    Le roi Juan Carlos, roi d'une Espagne qui perdait chaque jour un peu plus de sa grandeur, passait son temps à la chasse... aux éléphants. 

    De nos hommes politiques à nos illustres ancêtres d'une royauté qui perdurait et qui refusait que l'on ne garde d'elle qu'une seule trace dans les livres d'Histoire... ils n'en foutaient pas une. Mais pour claquer la tune qui ne leur appartenait pas, ils étaient fort connaisseurs en la matière.

    Malheureusement pour lui, tel le toréador qui se ferait embrocher par le pauvre taureau vivant ses derniers instants de gloire, le roi des imbéciles se fractura la hanche lors d'une de ses parties de chasse et finit les quatre fers en l'air. Sans cela, nul n'aurait jamais connu les vices de cet homme qui gardait jalousement dans une tour d'ivoire, des secrets défenses de la plus haute importance.

    La rupture avec le peuple était consommée dans une Espagne qui perdait chaque jour de sa candeur. Sans oublier, les factures qui seraient lourdes à digérer tant les bons plaisirs des uns commençaient à être coûteux.

    Heureusement pour les éléphants du Parti Socialiste français, ils ne couraient plus aucun danger grâce à la hanche douloureuse du roi la gaffe. Les élections présidentielles pourraient avoir lieu dans une certaine sérénité.

    Si la France éviterait à coup sûr le pire, elle n'aurait pas pour autant le meilleur... mais ça, c'est une tout autre histoire dont les origines se trouveraient disait-on, en Hollande.

     

    Le bon roi Dagobert a mis sa culotte à l'envers...


    Revenons à nos moutons...

    Si l'on pouvait comprendre le choc d'un peuple qui criait famine, qui avait du mal à joindre les deux bouts, qui ne pouvait rester debout tant il courbait l'échine devant les marchés financiers, on ne pouvait accepter que le prix d'une vie animale n'ait aucune valeur pour le plus grand nombre. Rares seraient ceux qui pleureraient le pauvre éléphant tombé sous les balles d'un homme en tennis qui se regardant le p.....* en espérant retrouver sa virilité d'antan.

    * (ceci est un exercice de l'imagination dont vous pourrez garder le résultat pour vous sans aucune gêne, sauf à vouloir à tout prix le partager...)

    La jouissance des uns avait un coût. Celui des coups qu'ils donneraient pour faire trébucher à leurs pieds, les pauvres créatures abandonnées des dieux.

    Et c'est ainsi que nos bons rois dans leur ensemble, passaient leur vie à chasser. Parfois les lapines câlines pas bien malines mais très intéressées par le luxe qui leurs procuraient. A d'autres moments les électeurs qui ne faisaient pas un pli devant le pli bien gardé que le facteur déposait dans leur boite aux lettres à la veille de chaque élection. Ou bien, les pièces d'or en chocolat... tant soit peu que certains voulaient encore bien les croire.

    Mais de grâce, il était temps de foutre la paix aux éléphants et à toutes ces bêtes dont ils ne posséderaient jamais, ni l'intelligence, ni la grâce, ni la beauté.

    Antoine le 21 Avril 2012

     

     

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