• Cycle : les histoires presque banales

    Première et dernière histoire du cycle les histoires presque banales ? Je peux me poser la question. Mais, si dans le fond, derrière chaque histoire que nous vivons un jour, une nuit ou l'autre, le banal et l'extraordinaire ne seraient...

     

    Presque caché derrière les vitres de la fenêtre, je regarde les autres fenêtres illuminées en espérant découvrir les instants de vie... cachés par mes voisins. Ce n’est pas réellement du voyeurisme, ni de la pure curiosité mais une simple déformation professionnelle. Comprenez-moi, je passe mes journées derrière les écrans d’ordinateur à capter le moindre des vos mouvements. Les infos que je collecte sont une véritables mines d'or que l'on m’achète pour une bouchée de pain. Vous pensez que mon travaille est ingrat ? Soit mais ne seriez vous pas un peu fautif ! Si je vous demandais des tas de renseignement sur votre privée seriez vous prêt à me les donner ? Non. Trois fois non. Et pourtant, dés que vos doigts pianotent le clavier, protegés par un écran lumineux, vous vous lâcher et crachez le morceau.

    Je me suis toujours considéré comme un être insignifiant. Trop petit pour jouer dans la cour des grands. Trop lâche, trop chétif, trop moche... trop de défaut en somme pour que l'on s'intéresse à moi. Alors, c'est moi qui m'intéresse à vous, espérant ainsi trouver la faille. La faille qui pourrait me redonner confiance, me rendre un semblant de dignité. Et puis, un jour, alors que je ne m'y attendais plus, l'amour frappa à ma porte... que j'ouvris en grand. Je ne pouvais laisser passer cette occasion qui probablement, ne se reproduirait plus. Elle me ressemblait un peu. Du moins, je le croyais.Elle le croyait aussi. Trop petite, trop timide, mais très jolie. Aussi jolie qu'une rose en hiver, qu'un soleil couchant l’été, qu'une hirondelle au printemps, que les plus belles feuilles d'un automne canadien. Mais les feuilles, ça tombe, ou dans mon cas, vous laisse tomber. Enfin, je pensais bien mourir mais j'étais trop lâche pour choisir l'arme qui me conduirait bans la tombe. alors, je me mis à pleurer, comme un enfant comme un petit homme.

    C'est rigolo. Vraiment rigolo. Je souhaitais vous raconter une histoire et je m'aperçois que c'est une autre autre histoire que je vous raconte : celle de ma rencontre avec Josiane. Évidemment, ne comptez pas sur moi pour vous raconter ma vie privée qui ne regarde que moi tout autant que la votre ne regarde que moi mais, un fait rien qu'un fait... celui qui a détruit mon amour.

    Alors que je surveillais depuis quelques semaines les agissements, du moins le comportement d'un groupe "d'amis" d'un réseau social bien connu, je remarquai que deux personnes commençaient...

     

     

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